légende

Il était une fois un paysan appelé Ivan et sa femme bien-aimée Maria.

Tous les deux vécurent en amour et en harmonie parfaits, cependant ils n’eurent pas d’enfants. Il furent alors vieux, seuls et admiraient les enfants des autres. Ce fut leur destin.

Un jour quand l’hiver fut arrivé et alors que la neige arrivait jusqu’au genoux, les enfants sortirent dehors pour s’amuser et les vieillards s’installèrent confortablement devant la fenêtre de leur petite maison pour les regarder.

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A propos de Natalia Lagoguey

Après avoir enseigné le français en Russie, travaillé comme secrétaire-interprète à l'ambassade belge de Moscou, mis ses compétences aux services de plusieurs sociétés françaises, Natalia a décidé de partager ses connaissances de l'artisanat slave en général et russe en particulier. Ceci via son blog mais également via son pavillon russe ( www.costumerusse.kingeshop.com/ ) ou vous verrez, entre autre, ses créations et des expositions sur le terrain (Marchés, salons, foires...).

Vyshivanka veut dire La broderie en ukrainien.
Il existe une légende sur ses origines.
Je l’ai traduite afin de la partager avec vous.

 

La Vychivanka ukrainienne

 

 

 

 

 

Il était une fois, il y a très très longtemps, il est arrivée une maladie mystérieuse sur terre.Les gens mourraient en grand nombre.

Personne savait ni d’où cela venait ni comment la guérir.

La personne marchait, tombait d’un coup, devenait toute noire. La salive moussait de sa bouche et… elle mourrait…
Les gens se sauvaient dans les forêts mais la maladie leur poursuivait partout. Ni jeune, ni vieux ne l’évitait. Il arrivait même qu’il n y avait plus personne en vie pour enterrer les morts.
Il vivait dans un village de Dnestre, une pauvre veuve prénommée Maria.

L’épidémie avait déjà tué son mari et ses 5 enfants.

Seule sa cadette, Ivanka, était en vie.

Maria veillait sur sa petite,  son trésor.

Mais…

Rien n’arrêtait cette maladie.

Sa petite chérie a commencé à faner, ne mangeait plus, juste buvait de l’eau, fondit tout doucement et priait sa mère :  Chère maman, aide moi, je ne veux pas mourir.

La pauvre femme ne se trouvait plus de place, comment sauver son amour.
Un soir, très tard, une vieille femme est apparue sans faire bruit dans la khata (maison ukrainienne traditionnelle) de la pauvre Maria.

-Dieu vous bénisse,-a-t-elle dit tout bas.
-Bonjour, a répondu la pauvre veuve.
-La dernière meurt aussi. Pourtant elle aurait pu vivre.