Voici la suite de l’extrait des mémoires de l’architecte russe Ilia Bondarenko sur la participation des russes dans l’Exposition Universelle de 1900.

 

Paris, le voilà.

Il fallait amener nos ouvriers dans un appartement, le lieu de leur logement.

Les cochers étaient de la société « Urbain », du deuxième rang mais les calèches étaient en bon état et les chevaux étaient propres.

Nos charpentiers faisaient la tête en y montant.

On était vite arrivé à une petite rue à coté de Trocadéro où se trouvait l’appartement.

Un agent immobilier russe nous y attendait.

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Ceci est un extrait des mémoires de l’architecte russe Ilia Bondarenko qui dirigeait la construction du Pavillon de l’artisanat russe à l’Exposition Universelle de 1900 à Paris.

L’original de ces mémoires se trouve dans les archives de la littérature et de l’art de l’Etat Russe.

Ces mémoires n’ont jamais été édités, mais ils sont apparus sous cette forme sur le site de la région de la ville de Vladimir dont il est originaire.

Là, Je me suis permis de vous les traduire.

 

 

Les aventures des charpentiers russes à Paris en 1900

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En 1887 la situation politique entre la France et la Russie était complexe.

Elle n’a pas permis de présenter le Pavillon russe en forme digne du grande Empire lors de l’exposition universelle à Paris. Mais grâce à la nouvelle politique d’amitié vers 1900, dont le Pont d’Alexandre III à Paris est la meilleure preuve, la Russie a obtenu le plus grand espace disponible pour son pavillon ( 24 000 m2 !) lors de l’exposition de 1900.

pont Alexandre III à Paris

La participation dans l’expo de 1900 a couté au pays 5 226 895 roubles dont 2 226 895 roubles ont été accordé par le Gouvernement russe et 3 000 000 roubles par les exposants.

1 rouble sous Nicolas II correspond à 237 roubles russes d’aujourd’hui. Après les calculs on tombe sur le chiffre impressionnant (au taux du 14 août 2012) de 31 368 952 euros !

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Quand j’étais petite, ma grand-mère m’a montré une vieille serviette brodée qui m’a beaucoup  impressionnée.

Elle était jolie par sa broderie un peu délavée et moche à mon avis d’enfant par une sorte de croix noir  qui « cassait » le motif floral.

C’était le rouchnik de mariage de mon arrière grand-mère qu’elle avait confectionné étant très jeune fille.

Ni ma grand-mère, ni ma mère ne pouvaient pas répondre à ma question ce que représentait la croix bizarre.

Là, je le sais! Et à la prochaine occasion je déchiffrerai le message de mon arrière grand-mère Natalia.

 

Les règles de fabrication de serviette brodée chez les slaves

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Dans la famille russe, ukrainienne et biélorusse de l’époque la petite fille travaillait en aidant sa mère jusqu’à l’age de 6 ans pleinement. Puis la mère lui apprenait à coudre et à broder.

A partir de 7-8 ans la fille était exemptée  de la plupart des travaux à la maison et se mettait à préparer sa dot de mariage (приданное невесты).

 

En plus de différents linges de maison et ses habits (il pouvait y en avoir jusqu’à une trentaine !), elle préparait également de nombreux cadeaux faits mains pour sa future famille.

Les serviettes brodées

Tout d’abord, une serviette brodée était offerte à son fiancé en guise de sa réponse favorable pour les fiançailles.

Ensuite, une serviette brodée était destinée à sa future belle-mère.

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